Procrastination, pas toujours un problème, mais toujours une solution

Qui n’a jamais ressenti cette impérieuse envie de ne pas faire ce qu’on avait à faire ? De le remettre au lendemain, voire plus tard ? ❤️

En tant qu’élève, cela revient à faire un devoir ou réviser une leçon la veille au soir alors qu’on avait tout le week-end, voire toute la semaine pour le faire.

  • Solution 1 : Découper le travail en tranches
  • Solution 2 : Apprendre à se déstresser
  • Solution 3 : Augmenter la difficulté
  • Solution 4 : Travailler à plusieurs
  • Solution 5 : Choisir le bon moment
  • Conclusion
procrastination

Ce n'est pas si grave !



La bonne nouvelle, c’est que ça n’est pas forcément grave. Le fait de s’y prendre au dernier moment peut être un bon moyen d’être extrêmement concentré sur son travail et d’être efficace. Téléphone en silencieux, voire en mode avion, notifs de toutes sortes désactivées, pas de distractions sous les yeux… Une situation pas si courante si on n’a pas un peu de pression.





Mais ça peut poser problème…



Si on s’y prend toujours trop tard au point de ne pas y arriver et de collectionner les mauvaises notes, ça devient un problème, ainsi qu’une grosse cause de stress qui peut encore accentuer le phénomène en créant un stress du moment où on se met au travail qui empêche d’être efficace (tout comme les insomniaques, qui sont tellement stressés de ne pas arriver à s’endormir que ça les empêche de trouver le sommeil).







Solution 1 : Découper le travail en tranches



On a tendance à parfois se faire une montagne d’un travail. On se décourage avant même d’avoir commencé car on a l’impression que ça va être long et prendre beaucoup de temps.



Or si on découpe le travail en parties plus petites, on a vite la satisfaction de se voir progresser, tranche par tranche, avec des petites pauses entre chacune.



La clé est bien sûr de ne pas faire des pauses top longues (5 minutes maximum), pour ne pas que les phases de travail se transforment en pauses dans une longue journée de procrastination !!!







Solution 2 : Apprendre à se déstresser



Le stress peut avoir de nombreuses causes : problèmes perso, fatigue (manque de sommeil), peur de l’échec scolaire ou de ne pas obtenir l’orientation souhaitée…



Quoiqu’il en soit, le stress peut être combattu. Le sport peut aider car il libère des endorphines qui améliorent le bien-être et diminuent le stress. Un simple quart d’heure de marche à pied fait déjà du bien.



La respiration est aussi un atout : en faisant des respirations profondes avec un temps d’expiration plus long que celui d’inspiration, on va faire progressivement baisser le stress. Cela peut être 3 secondes d’inspiration, 3 secondes où l’on garde l’air dans ses poumons, puis 5 secondes d’expiration. À adapter à sa capacité pulmonaire.



Encore mieux : la cohérence cardiaque permet, en quelques minutes, d’améliorer sa sérénité et de diminuer son stress. On trouve facilement des applications gratuites de cohérence cardiaque, comme Respirelax.







Solution 3 : Augmenter la difficulté



Parfois, on procrastine parce que la tâche à accomplir est juste barbante. Si c’est le cas, en rajoutant un petit défi ou une difficulté, on peut la rendre plus attrayante et donc avoir une plus grande envie de s’y mettre.



Évidemment, cette solution est à éviter si à l’inverse, on est stressé parce que la tâche est trop ardue (là, voir solution 2).







Solution 4 : Travailler à plusieurs



Le simple fait de ne pas être seul à travailler permet d’échapper à la fameuse FOMO (Fear Of Missing Out) qui fait penser à tout ce qu’on pourrait faire de plus amusant plutôt que de travailler.



Quand on est deux ou trois à travailler à côté, on se sent moins seul et on se laisse moins facilement distraire (il faut juste éviter d’avoir des voisins bavards ou qui n’ont pas envie de travailler non plus). Et ça marche aussi quand on ne bosse pas tous sur le même sujet ! L’important est de voir qu’on n’est pas seul à bosser.



Ça marche même à distance ! Ouvrir une session Teams, Zoom ou autre pour se sentir ensemble, ça marche aussi.







Solution 5 : Choisir le bon moment



Le bon moment pour travailler dépend de plein de choses, à commencer par ses propres habitudes. Est-on plutôt un lève-tôt ou un couche-tard ? Y a-t-il des moments où il y a moins de risque d’être distrait ? A-t-on déjà beaucoup travaillé avant ? (se remettre au travail après 8 heures de cours, c’est compliqué)



Éviter les moments juste après le repas, ou alors manger léger. D’ailleurs ce qu’on mange a son importance pour mieux travailler : Que manger pour mieux travailler ?







Conclusion : Il faut rester zen !



Procrastinateur, procrastinatrice, tu n’es pas seul(e) ! D’après une enquête menée par l’institut Odaxa en février 2019, 85% de la population française procrastine, et même 92% des 18-24 ans.



Et si ça devient gênant, on teste les solutions proposées, en gardant en tête qu’une des clés pour bien travailler de manière globale reste une bonne hygiène de vie : bien manger, faire du sport, limiter les écrans (surtout le soir) et surtout dormir suffisamment. D’ailleurs, parfois, les solutions à des problèmes se trouvent lors des rêves. Raison de plus pour se coucher pas trop tard !





Christophe Duhamel (qui a beaucoup procrastiné avant de faire cet article)

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